20 Décembre 2024
Bonne retraite Michel!
La fin de l’année 2024 marque pour Tricentris le départ à la retraite de Michel Cadorette. Directeur du centre de tri de Lachute depuis avril 2014, Michel, ou juste Cadorette pour certains (habitude conservée de l’époque où nos trois directeurs d’usine se prénommaient Michel), a occupé une place importante au sein de la famille Tricentris. Leader naturel, d’un calme imperturbable et toujours en mode solution, Michel sait repérer le potentiel qui l’entoure et l’aider à s’élever. Nous l’avons rencontré pour recueillir ses impressions sur cette partie de sa vie passée avec nous.
Qu’est-ce qui t’a marqué le plus chez Tricentris?
Même si je passais devant la porte tous les jours parce que je travaillais pas loin, je n’avais aucune idée de ce qui se passait à l’intérieur chez Tricentris. Oui, je remplissais mon bac bleu comme tout le monde, mais je me suis rapidement rendu compte que j’avais de la révision à faire. Je me souviens avoir pensé ne pas être aussi sensibilisé que je le pensais et que je ne devais pas être le seul. Mais surtout, je partais d’une entreprise multinationale avec des postes qui demandent de grandes qualifications et qui offrent de gros salaires. J’arrive chez Tricentris où les gens n’ont pas nécessairement des formations académiques très élevées, des gens très locaux, mais avec le cœur complètement différent des employés que j’avais avant. Des gens qui se donnent 10 fois plus, qui sont engagés, plus enthousiastes et qui ont le sentiment que leur travail est important. Leur vouloir. Leur fierté. Leur cœur. Je n’avais jamais vu ça avant!
Qu’est-ce qui a le plus changé dans les 10 dernières années?
Le tonnage. Quand je suis arrivé, on traitait environ 48 000 tonnes de matière issue de la collecte sélective annuellement. Puis, avec l’arrivée de nouveaux membres au fil du temps, nous avons progressivement augmenté les quantités jusqu’à recevoir 78 000 tonnes dans les dernières années. Il a fallu s’adapter, tant du côté de l’horaire des employés que de la maintenance de nos équipements.
De quoi es-tu le plus fier?
Avoir réussi ce qui m’avait été demandé en entrevue : maintenir l’atmosphère familiale. Et ça, ça peut s’amener, ça peut se conserver, mais ça peut aussi se détruire facilement. Je pense avoir réussi à la conserver et c’est ce qui me rend fier. Ce ne sont pas les réalisations en chiffres et en argent qui me touchent le plus, mais le côté humain. Je n’ai pas de difficulté à dire qu’à Lachute, ce n’est pas comme ailleurs.
Qu’est-ce qui va te manquer le plus?
Ça! Je suis habitué de côtoyer l’équipe tous les jours. Ce n’est pas pour rien que j’ai fait déplacer le bureau du directeur quand je suis arrivé. C’était pour me rapprocher des gens. Je ne suis pas le gars le plus sociable à l’extérieur, mais là, il va falloir que j’aille chercher ça ailleurs. Ça va me manquer de les agacer et de blaguer avec eux.
Un Michel à la retraite, ça ressemble à quoi?
Je n’ai pas de grands plans. J’aime bien faire de la rénovation. Je suis quelqu’un de fier de ce qu’il fait et assez minutieux. J’en ai déjà planifié quelques-unes chez nous et j’ai dit à mes enfants de me faire une petite liste pour leurs maisons. Je pratique déjà plusieurs sports, mais là, je vais pouvoir jouer au hockey, au golf et faire du vélo plus souvent. Je suis encore physiquement en forme et je veux le rester. C’est sûr que je veux aussi voyager un peu.
Un petit mot que tu aimerais laisser à ton équipe?
Je veux les remercier de m’avoir fait bien paraître pendant 10 ans. C’est grâce à eux que j’ai toujours eu de bons résultats à partager. Ce n’est pas moi qui trie et qui sort 78 000 tonnes par année. Ce n’est pas moi qui améliore la qualité. Ce n’est pas moi qui fais que l’atmosphère est bonne. C’est tout eux autres et je leur dis merci!
Merci Michel pour toutes ces années. Tu vas nous manquer!
Article tiré du bulletin Tricentris Express de décembre 2024. Cliquer ici pour télécharger le numéro complet.