5 mars 2024

Objectif : efficacité

Ça peut sembler loin mais le 1er janvier 2025, ce moment où la modernisation de la collecte sélective entrera en vigueur, arrive rapidement. Et cette modernisation vient avec des critères de captation et des exigences de pureté rehaussés pour toutes les matières des centres de tri. C’est pourquoi les équipes de Tricentris redoublent d’efforts afin d’être prêtes au moment venu. Et pour ce faire, l’efficacité est mise à l’honneur.

Qu’il soit question de productivité, de quantité ou de qualité, tout est relié à l’efficacité. Et en quelques semaines seulement, nos directeurs d’usine, accompagnés de monsieur Dominique Bégin, directeur des opérations et de l’innovation, ont déjà mis en place des modifications dont les résultats sont motivants. Fort d’un point de vue extérieur et plus global, monsieur Bégin est en mesure de relever des détails qui peuvent sembler anodins dans la gestion quotidienne d’un centre de tri, mais qui entraînent réellement des gains en efficacité.

« Juste la semaine dernière, nous avons terminé avec un taux d’efficacité de 89 % sur un maximum atteignable de 92 %. À 3 % d’une efficacité parfaite, cela signifie qu’on a perdu très peu de temps d’opération dans la semaine. Aller chercher ces derniers points en pourcentage ne sera pas facile, mais on peut toujours aller chercher sur la qualité » explique Michel Cadorette, directeur de l’usine de Lachute.

L’équipe s’est entre autres penchée sur le récupérateur de sacs. Dès que ce dernier captait un sac qui renfermait encore un item rigide, il se coinçait dans les conduits d’aspiration des sacs, entraînant ainsi une accumulation suivie d’un blocage. Comme cette situation causait fréquemment l’arrêt de la production complète, l’équipe avait pris l’habitude de le contourner et un trieur était ajouté sur la ligne de tri afin de capter les sacs de plastique. Aujourd’hui, après quelques modifications, il est à nouveau efficace. Le trieur en question a donc pu être affecté à un autre poste de tri pour se concentrer sur d’autres contaminants et ainsi contribuer à améliorer la qualité des fibres produites.

D’autres ajustements sur le courant de Foucault (éjection de l’aluminium) et un lecteur optique ont permis d’améliorer les taux de captation et donc de contribuer à l’efficacité de l’usine.

« Nos mécaniciens et nos électromécaniciens ont fait beaucoup d’interventions physiques sur les équipements pour réduire les risques de blocages et de bris. Comme ce sont les raisons principales derrière les arrêts de production, la chance d’avoir une équipe de maintenance solide a aussi un gros impact » ajoute monsieur Cadorette.

Pour Dominic-André Mongeon, directeur de l’usine de Gatineau, l’implantation d’indicateurs de performance (KPI), ces mesures quantitatives permettant de suivre la progression des objectifs clés, est également venue jouer un rôle important dans l’amélioration de l’efficacité globale. « On est maintenant capable de comparer hier avec aujourd’hui. On peut plus rapidement identifier et corriger les problèmes à la source, mais aussi mieux cibler et prévenir la maintenance mécanique. Avoir facilement accès à toutes ces informations nous donne aussi une meilleure efficacité de gestion. À mes yeux, plus un gestionnaire est efficace, plus il est en mesure d’élever l’efficacité de son usine. »

En apportant des modifications au trommel, ce tamis rotatif géant réalisant un premier tri des matières entrantes dans l’usine de Gatineau, l’équipe a réussi à rediriger le carton d’un certain format. Plutôt que de faire le tour de l’usine, il prend maintenant la bonne direction dès le départ.

Puis, des réorganisations dans les salles de tri ont permis d’améliorer l’ergonomie de certains postes de travail. Que ce soit en s’assurant que l’épaisseur de la matière sur un convoyeur soit égale sur toute sa surface ou en éloignant les trieurs de la chute d’arrivée des matières, ces petits ajustements font que les trieurs voient mieux la matière, peuvent anticiper et poser des gestes moins saccadés et de moins grande amplitude. Une meilleure ergonomie entraîne une meilleure capacité de captation et donc, une meilleure qualité en plus de diminuer les risques de blessures.

« Au-delà des chiffres, les gains d’efficacité ont un effet positif sur le moral. En traitant la matière quand elle rentre, sans qu’elle s’accumule, on a un meilleur rythme. C’est motivant. En ayant aussi moins de blocages et de bris, c’est moins dur sur nos équipes et on peut travailler en action plutôt qu’en réaction » confie monsieur Mongeon.

Du côté de notre succursale de Terrebonne, avant même de s’attaquer à l’efficacité, monsieur Pierre Dupont, directeur de l’usine nouvellement en poste l’été dernier, s’était donné un autre mandat. « Je voulais changer la culture. Autant de la façon qu’on pense que l’on agit. De la direction à la ligne de tri. En faisant refaire la cafétéria et le stationnement, un message de volonté de continuer à améliorer les choses est démontré. Aujourd’hui, l’équipe est plus positive, enthousiaste et a une meilleure vision. On a réussi à créer un nouveau standard et ça fait une grosse différence. »

Parallèlement, ils ont expérimenté sur la vitesse des opérations. En commençant par aller au maximum des capacités de l’usine, pour maintenir l’entrepôt vide, puis en réduisant le tonnage traité par heure pour en évaluer les impacts. L’objectif étant de trouver le parfait équilibre d’efficacité, sans compromettre la qualité. En constatant qu’il se produit plus de blocages dans les équipements, et donc, un plus grand nombre d’arrêts de production, lorsque la vitesse est rapide, l’équipe réussit aujourd’hui à traiter autant de matières, sinon plus, mais en allant moins vite.

Ils ont aussi mis en place une routine pour s’assurer que les conduits d’un lecteur optique, qui avaient tendance à s’obstruer et à ne pas bien aspirer les sacs, fonctionnent à pleine capacité. Un double gain d’efficacité et de qualité puisque l’équipement peut maintenant faire ce pour quoi il est programmé.

« L’efficacité, c’est un mixte de beaucoup de choses. J’aime penser qu’il en reste beaucoup à faire. Mais plutôt que de regarder uniquement les résultats, il faut voir ce qu’on peut changement maintenant. Après, le résultat changera par lui-même, assurément. » conclut monsieur Dupont.

Et tout ceci n’est qu’un début. Avec nos équipes motivées, les prochains mois nous réservent, sans aucun doute, encore plusieurs perfectionnements et gains d’efficacité et de qualité. 

Article tiré du bulletin Tricentris Express de février 2024. Cliquer ici pour télécharger le numéro complet.

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