24 février 2025

Tous ensemble pour l’économie sociale

Les 14 et 15 mai prochains se tiendront le Sommet de l’économie sociale à Montréal. Mais qu’est-ce que c’est exactement? Initiative du Chantier de l’économie sociale, il s’agit d’un événement qui rassemble des entrepreneurs, des organismes de soutien, des organisations de la société civile et autres groupes variés, représentant des forces environnementales, culturelles, syndicales et économiques de la province, qui croient en des solutions d’économie sociale face aux grands problèmes que font face les collectivités.

« Le Sommet va rassembler tous ceux qui sont intéressés par ce modèle de développement et qui comprennent que la résilience de nos communautés passe par une économie qui n’est pas à la recherche de la maximisation du profit ou de remplir les poches d’actionnaires à l’étranger, mais bien qui est au service des Québécois et qui génère des bénéfices pour les Québécois. » explique d’emblée Jacob Homel, directeur des affaires publiques du Chantier de l’économie sociale.

Déjà en 1996, en pleine crise économique, le gouvernement avait lancé un grand appel à la société. Un premier Sommet de l’économie et de l’emploi avait alors rassemblé des acteurs clés de l’économie québécoise, provenant du milieu politique, syndical, communautaire, du mouvement des femmes et d’organisations de la société civile, afin de répondre aux préoccupations de l’époque. Des initiatives comme le réseau des Centres de la petite enfance (CPE) en avaient émergé, mais aussi la création du Chantier de l’économie sociale, fruit d’une réflexion conjointe des partenaires de l’État, aujourd’hui l’une des deux organisations reconnues dans la Loi sur l’économie sociale et interlocuteur privilégié du gouvernement. Depuis, le Chantier de l’économie sociale agit tel un porte-voix pour les intérêts de l’économie sociale à l’échelle du Québec et travaille de près avec ses homologues régionaux, les pôles d’économie sociale.

Bien que les défis auxquels font face les Québécois en ce moment soient différents de ceux d’il y a 30 ans, ils n’en sont pas moins présents : accès au logement, au service de garde, la sécurité alimentaire et le soutien aux aînés sont au cœur des préoccupations de bien des familles. « À première vue, ces enjeux peuvent sembler individuels, mais sont en fait collectifs. Et à des défis collectifs, il faut des réponses communes. » ajoute monsieur Homel.

Face aux bouleversements économiques et sociaux, il est temps de repenser notre rapport à l’économie. Les entreprises collectives, partout au Québec, démontrent qu’il est possible de générer des transformations sociales positives à travers des activités économiques. D’ailleurs le Sommet de l’économie sociale n’est pas un lieu pour mettre en lumière des pratiques intéressantes mais bien pour annoncer les prochaines étapes du développement de ce modèle. Accélérer la transformation sociale au bénéfice des communautés, c’est l’ambition du Sommet. Rien de moins!

Pour ce faire, des pistes d’actions déjà identifiées et créées par concertation des acteurs du milieu sont disponibles, regroupées en cahiers thématiques, sur le site internet du Sommet.

« Ça peut paraître impossible, trop gros. Mais l’économie, ce n’est pas une bête qui flotte au-dessus de nous et qui détermine nos vies. On a le droit d’avoir du pouvoir sur ça. ET je pense qu’on est capable, lorsqu’on fait des choix, lorsqu’on participe à la société, de modifier le système économique. Ça ne va pas être demain, parfait ou même facile, mais c’est possible de trouver de l’espoir, une ère d’aller pour construire une économie plus résiliente. Une économie qui travaille pour nous. » conclut monsieur Homel.

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