30 octobre 2023
Un boisé hommage chez Tricentris
Le 20 septembre dernier, en pleine Journée nationale de l’arbre, les équipes de gestion des usines ainsi que celle des bureaux administratifs de Tricentris ont uni leurs forces pour réaliser la plantation d’un boisé. Mais pas n’importe quel boisé : le Boisé Frédéric Potvin. Il s’agit évidemment d’un hommage à celui qui aura été directeur général de Tricentris de sa fondation en 1996, jusqu’au printemps 2023 lors de son départ à la retraite.
Pour l’occasion, nous avons été guidés de main de maître par Albert Mondor, horticulteur de renom. « J’ai un attachement particulier à Tricentris. J’ai beaucoup apprécié travailler avec l’équipe sur d’autres projets par le passé, comme la création du jardin de la biodiversité, et quand on m’a proposé de participer à la plantation d’un boisé pour Fred, ça été un oui spontané. »
Au total, ce sont 45 arbres qui ont été plantés sur le terrain gazonné à l’avant du siège social de Tricentris à Lachute. L’espace regroupe 10 essences indigènes, dont huit feuillus et deux conifères : érable, bouleau noir, caryer cordiforme, ostryer de Virginie, charme de Caroline, tilleul d’Amérique, noyer cendré, chêne rouge, sapin baumier et pin blanc. Le nombre d’arbres plantés a d’ailleurs été fixé pour symboliser les 45 millions d’arbres sauvés grâce à tout le papier recyclé depuis la fondation de Tricentris.
Pour monsieur Mondor, l’arbre est la plus belle technologie de la planète : « C’est plus impressionnant qu’un cellulaire ou un ordinateur. Ça pompe du gaz carbonique et des polluants atmosphériques et avec de l’énergie solaire et de l’eau, il est capable de transformer ça en sucres. Ces sucres servent ensuite à former le bois, les feuilles, des fleurs et des fruits. Les arbres produisent en retour de l’oxygène et des matières qu’on mange ou qu’on peut utiliser pour faire des matériaux et des tissus. C’est une machine extraordinaire! »
D’ici une dizaine d’années, la majorité des arbres plantés auront doublé de hauteur. Il ne sera plus nécessaire de tondre le gazon parce que le sol sera recouvert de feuilles et de végétaux typiques des forêts, apportés par des oiseaux et qui s’implanteront à la base des arbres. Et d’ici 20 ans, les arbres se toucheront et formeront un couvert forestier dont les insectes, petits animaux, végétaux et tricentrissiennes et tricentrissiens pourront profiter.
Albert Mondor nous explique que chaque année, il se coupe l’équivalent de la surface d’un pays comme la Belgique. La plantation d’arbres n’est donc pas juste une petite activité sympathique : c’est devenu une nécessité. « Tout être humain, dans sa vie, devrait se faire un devoir de planter des arbres, plusieurs, pas juste un, et idéalement, chaque année. On est rendu là. C’est urgent et c’est essentiel pour contrer les changements climatiques. » Et il lance même l’invitation suivante : « Je mets au défi toutes les entreprises du Québec à planter des arbres avec leurs employés. C’est facile à faire et pas très dispendieux. De cette façon, si toutes les entreprises le font, on va finir par faire une différence. »
Ça vous dit?